Dans le contexte actuel, le groupe Crédit Agricole et sa « relation durable » nous offre des pistes de réflexions intéressantes sur les orientations de la Banque de détail. Le retour au « bon sens en action » s’impose visiblement à tous : augmenter le PNB certes, mais en conservant des marges satisfaisantes pour ne pas dire positives ! Augmenter le résultat net certes, mais en conservant un niveau de risque maîtrisable pour ne pas dire mesurable !
Le modèle des groupes bancaires associant Banque d’investissement et Banque de détail est-il terminé ?
Non. En revanche, une isolation plus forte entre le conseil en fusion et acquisition et la salle des marchés devrait avoir lieu. Elle s’accompagnera d’une réduction des effets de leviers et d’un mouvement de spécialisation avec des Banques se concentrant sur leurs points forts et abandonnant certains segments. Par exemple, le groupe Crédit Agricole a annoncé le recentrage de Calyon et l’abandon d’activités trop risquées. Résultats : un ROE prévisionnel de seulement 15% en 2009 en lieu et place des 30% minimum
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